Je ne vous aurais pas dit à la prochaine.
Ni à demain.
Mais à hier !
Ah ! Que nos yeux aiment flotter tel ce grand navire aux voiles blanches et bleues
Vers les monts et les cimes sans fenêtres
Parmi les torrents qu'apportent les hivers
Ah ! Tous les mots manquent aux hommes pour combler leur vide au coeur
Et tous les coeurs manquent aux mots pour leur donner à boire
Ô immensité d'âme, ô éventail de l'esprit
Parcours nos échines comme un frisson divin
Rapproche nos mains et nos pieds des rochers marins
Et libelle de ton nom nos poitrines martelées
Ah ! Grandeur étoilée, voûte du monde !
Ni nos soeurs ni nos frères ne seront épargnés
Toi seul rétribueras de ta voix nâcrée les amants du passé.